La cuisine est partie intégrante de la culture Tunisienne, les habitudes alimentaires, reflet de l’environnement, sont profondément ancrées dans les populations et, dans le monde méditerranéen, encore plus qu’ailleurs. La préparation de plats et des produits a été largement influencée par un échange culturel continu et prolongé.

Dans la tradition culinaire tunisienne, le tajine, qui ne ressemble en rien à son homologue marocain, peut s’apparenter à une sorte de “flan”. Selon les familles et les régions, ce plat populaire, à base d’œufs et de fromage râpé, s’agrémente de divers légumes et viandes.

Facile à réaliser, le tajine du bey est composé de 3 farces, mélangées séparément à celle de base, ce mets raffiné se distingue par son originalité. Reprenant le principe de présentation du bak¬lawa el bey, une pâtisserie à pâte d’amandes tricolore, le célèbre tajine est revisité, jouant sur les couleurs et les formes.

Le nom de cette recette est un clin d’œil à l’histoire de la Tunisie, en particulier à la présence ottomane. Le bey, haut fonctionnaire, au service du sultan, était, jusqu’au XVIIIe siècle, en charge de l’administration. Mais de nombreuses conspirations de Palais entraînèrent ce titre vers l’hérédité, puis au fondement d’une dynastie celle des husseinites.

Comme dans un conte des Mille et une nuits, le tajine est un plat aux multiples variantes. Celui du bey, succulent, se savoure comme un très beau voyage en Tunisie...

Le Harissa est le condiment le plus employé par les Tunisiens dans leurs préparations culinaires. Ils en mettent dans la plupart des hors-d’œuvre et en assaisonnent plusieurs plats cuisinés.

Son gout piquant parfume agréablement les mets.

La “couseïla” est un joli mot, inventé par contraction des mots couscous et paella juste pour cette recette tunisienne. En effet, celle-ci se compose de semoule, de viande d’agneau, de poulet, de poisson et de fruits de mer…

Cette recette utilise uniquement les ingrédients du Cap Bon : comme les boutons de roses séchés, typiques de la ville de Nabeul, et ceux du littoral tunisien, très poissonneux, qui offre également une palette variée de produits de la mer.

Dans cette paella à l’orientale, la semoule remplace le riz traditionnel. Avant d’être versée en pluie, cette dernière doit être humidifiée puis cuite dans le couscoussier, 15 min, à la vapeur.

La "couseïla" de Nabeul reste un plat original entre tradition et créativité, qui rassemble dans les assiettes, saveurs et parfums du bassin méditerranéen.

La salade de poulpes appartient aux délices culinaires de Mahdia, l’un des plus importants ports de la Tunisie.

Grands amateurs de semoule, les Tunisiens évitent lors de sa préparation de trop l’imbiber d’eau. Cette précaution lui permet à la cuisson de mieux absorber les arômes. Certains n’hésitent pas, avant de présenter le couscous, d’arroser généreusement de bouillon la semoule, puis de l’assécher ensuite quelques minutes au four…

Chaque région de Tunisie propose une gamme variée de couscous. Cuite à la vapeur, la semoule de blé dur, de blé vert ou d’orges grillées reçoit quantité de garnitures : les gourmets de Monastir préparent un couscous avec des poissons typiques de ce port, tandis que dans les terres, on l’enrichit de légumes, de morceaux de lapin, de chèvre ou encore de Khadid (viande d’agneau séchée). On sert aussi le couscous mesfouf sucré au miel, dattes et cannelle.

La t’bikha, spécialité typiquement tunisienne préparée dans de nombreuses familles. Cette entrée chaude fait généralement office de second plat. Si selon les régions, elle se compose de différents légumes comme les courgettes, carottes ou encore aubergines, la plus populaire est certainement la t’bikha à la courge.

Ne pas oublier au moment de dresser le plat, d’ajouter 1 pointe de persil haché. Son parfum et sa couleur spécifiques apporteront une touche délicate à cette préparation.

La t’bikha à la courge est une entrée délicieuse et originale. Facile à réaliser, elle devrait séduire les convives.